INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG, MENACE DE SANTÉ PUBLIQUE


 It's me again. Voilà une partie d'un travail noté que j'ai composé. Peut-être vous y auriez pensés... ou pas...: Les travaux universitaires comportent un maximum de pages ou de mots: Il faut très souvent synthétiser notre travail. Cela m'aurait plu d'y détailler davantage d'informations... Cependant, je me dois de respecter les règles et les consignes. Effectivement, sur ce blog, je suis libre d'en ajouter... Mais, j'ai à présent d'autres chats à fouetter. Voilà, je n'irai pas plus loin dans cette introduction; bonne lecture. :

INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG : INTERVENTIONS PSYCHOSOCIALES POUR EN FREINER LA PROPAGATION


Les Infections Transmises par le Sexe et le Sang (ITSS) sont une véritable problématique de santé publique. Pour freiner l’épidémie actuelle, le gouvernement du Québec utilise une approche intégrée plutôt qu’une approche centrée sur les maladies. Cette méthode vise à combiner plusieurs stratégies et traiter le problème dans son ensemble au sein de la population. Les trois principales interventions sont les suivantes : Sensibiliser, dépister et traiter. *-Réf.B-01.

Première intervention psychosociale; La sensibilisation. Elle passe par diverses campagnes de prévention et de promotion de la santé. Cela peut avoir lieu dans les écoles ou encore à la télévision par les médias.

 

En ce qui concerne le dépistage et la détection de ITSS, il suffit de demander de passer le test à un médecin lors d’une consultation ou encore, prendre rendez-vous avec une infirmière dans un CLSC. Il y a également des services gouvernementales plus spécialisés et spécifiques qu’offre le Québec et provenant de ses Centres Intégrés (Universitaires) de Santé et Services Sociaux (CISSS et CIUSSS).

De manière plus spécifique, Le Service Intégré de Dépistage et Prévention (SIDEP) est, comme son nom l’indique, une clinique de dépistage et de prévention relativement aux Infections Transmissibles Sexuellement et par le Sang (ITSS). Elle s’adresse plus particulièrement à des populations vulnérables et enclines à contracter des maladies sexuellement infectieuses (homosexuels masculins, personnes incarcérées, toxicomanes, etc.).
Le SIDEP offre des cliniques de dépistage, c’est-à-dire o
ù l’on fait les prélèvements du sang et des parties intimes.  De plus, elle offre la vaccination et du matériel comme des condoms ou des médicaments, etc. utiles à la prévention de transmission des ITSS.
Elle offre également une clinique de counseling. Le counseling est un processus de communication qui cible une problématique ou un objectif santé. Le SIDEP encourage l’adoption de comportements sexuels sécuritaires.
Relatif au SIDEP, un autre service qui vient en aide pour ceux déjà porteurs ou aux partenaire(s) d’un porteur de maladie sexuellement transmissible, le IPPAP qui signifie Intervention Préventive auprès des Personnes Atteintes de ITSS et leurs Partenaires.

La mission de l’IPPAP est pertinente surtout lorsque l’on sait que plus de 66% des MAladies à Déclaration Obligatoire (MADO) recensées au Québec sont des infections transmissibles par le sexe et le sang (*-Réf.B-03.02.). Les objectifs généraux du IPPAP sont d’interrompe la chaîne de transmissions et d’offrir un traitement précoce. Cet organisme offre des services de sensibilisation aux cas-index et leurs partenaires et de counseling préventif. Elle favorise également un traitement précoce auprès des gens concernés par une condition de santé sexuelle. *-Réf.B-02.

Pour être considéré comme une MAladie à Déclaration Obligatoire (MADO), la maladie doit être médicalement reconnue comme une menace pour la santé publique.

*-Réf.B-03.01.

ÉPIDÉMIE D’INFECTIONS SEXUELLES : MANQUEMENTS DANS LES SOLUTIONS ACTUELLEMENT IMPLANTÉES AU QUÉBEC


À propos des insuffisances du gouvernement à l’instar de sa lutte contre les ITSS; Ce n’est pas tout ceux qui ont contractés ce type de pathologies infectieuses qui sont prêts à se présenter dans un centre comme ceux tenus par le SIDEP et IPPAP. Cela signifie qu’on a beau mettre en place des centres de santé et de services sociaux, les fréquenter est plus ou moins anonyme et ceux porteurs d’une ITSS tendent à être mal à l’aise avec cette condition-ci. Cela s’avère compréhensible car au sein de notre société, la stigmatisation à l’égard des individus porteurs d’une ITSS est une réalité psychosociale qu’on ne peut ignorer.

 

De plus, il n’y a pas ou peu d’annonce publicitaire actuellement à la télévision en prévention des ITSS. Un manque flagrant de sensibilisation alors. Beaucoup d’individus ne sont même pas conscients que la problématique de ITSS est en fait une épidémie qui menace sérieusement la nation.

 

MALADIES INFECTIEUSES DE TYPE SEXUEL : AMÉLIORER LA SANTÉ PUBLIQUE PAR L’INTERVENTION MÉDICALE BRÈVE ET LES MÉDIAS

Une première proposition intéressante est l’intervention brève par le médecin diagnostiquant une ITSS. Mais, qu’est-ce l’intervention brève et comment on peut l’appliquer? D’abord, il faut repérer si le patient a effectivement des pratiques sexuelles, ou de consommation, risquées en terme de contraction de maladies. Par exemple, pratiquer la pénétration anale, ne pas porter de condom lors de relation, avoir maints partenaires et inhaler nasalement de la cocaïne en groupe sont des pratiques représentant des risques considérables. Pour connaître davantage les habitudes du patient, on peut distribuer dans la salle d’attente un questionnaire, lequel l’individu répondra avant sa consultation. Les questions peuvent servir à passer en revue l’historique des comportements sexuels et de consommation du patient. C’est alors qu’on peut observer si oui ou non ses pratiques sont dangereuses pour sa santé.
Une manière intéressante de faire est d’y aller avec une approche opportuniste. Celle-ci consiste tout simplement à ajuster son intervention selon les circonstances du moment toujours au mieux du but ou de l’intérêt recherché.

Donc voilà, une fois que le médecin remarque qu’un patient a effectivement des pratiques sexuelles, ou de vie, peu sécuritaires, il suffit simplement de livrer un message purement informationnel et alors d’offrir des conseils adaptés et ciblés au patient en sujet.
Cela peut paraître trop simple à priori, pourtant les interventions brèves on fait leurs preuves, c’est-à-dire que leurs résultats favorables à la santé publique sont significativement supérieurs à son inverse qui est de ne pas faire du-tout d’intervention. *-Réf.B-04.

En ce qui concerne les médias et en vue de ralentir l’épidémie de maladies sexuellement transmissibles, des annonces télévisés brèves devraient être davantage exposées à la population québécoise. Plus précisément, des messages télévisés qui expliquent les dangers pour la santé relativement au ITSS, qui mettent de l’avant les pratiques les plus populaires qui sont à risque dans la contraction de ITSS, qui font la promotion des préservatifs et qui informent sur l’usage adéquat de ceux-ci.

Emc

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES À VENIR.


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