Injustices en Milieu Psychiatrique



Extrait d'un Courriel que j'ai rédigé Destiné à Un Expert sur Des Injustices que j'ai pu voir ou vivre en Milieu Psychiatrique:

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Pour être concrète, voici quelques exemples d’actes illégales que j’ai pu voir de mes yeux mais des quels je ne me plaindrai jamais: deux médecin qui évaluaient le patient en même temps et être avertie moins de 48hrs avant de passé en cour . Un autre cas est celui d’une femme qui se fait administrer des médicaments alors qu’elle refusait. Dans ce cas, cela est mitigé, car il s’agissait d’une mesure d’urgence peut-être, cependant et du moins, les infirmières auraient pu lui expliquer pourquoi elles lui obligeaient. Car, suite à cela, la femme dans la fin 20èn se plaignait qu’elle était victime d’un acte illégal. C’est assez complexe, car elle, elle ne se rendait pas compte que la maladie l’affectait au moment des faits: les patients psychiatriques n’ont pas toujours conscience que leurs symptômes sont... des symptômes. D’un autre côté, obliger un individu à prendre de la médication alors qu’il refuse catégoriquement (sans qu’il y soit “contraint” judiciairement) est un crime, non? Alors, quoi en penser de cette affaire?

Puis, il y a la privation de liberté contre le gré des patients psychiatriques. Évidemment, cela est parfois un nécessité, et même si cela bafoue la Charte de Liberté, il est bien mentionné dans les Droits, qu’il s’agit d’une mesure tout à fait exceptionnelle... et à la fois justifier. Du moins, souvent, je présume. Cependant, il y a de l’abus. Comme dans mon cas par exemple, sur Trois Hospitalisations, il y en a Une qui n’aurait pas dû avoir lieu (Oct.2018), Une dont je doute fortement (oui, je présentais des symptômes importants de Mania, mais étais-je vraiment un danger? On en reparlera peut-être ensemble vous et moi...) (Mars-Mai 2017) et Oui, sans avoir peur de l’admettre aujourd’hui et avec recule, La Première Hospitalisation était entièrement raisonnable (Mai-Juillet 2014). Même que sans elle, je serai peut-être morte aujourd’hui ou dans des conditions de vie immonde. D’ailleurs, j’irai même jusqu’à dire que la première hospitalisation fût une bénédiction, car grâce à elle, j’ai restauré de façon importante mes liens sociaux et tout particulièrement avec ma famille. Cette expérience fût extrèmement difficile et j’aurais voulu avoir davantage de “réconfort”, néanmoins, je comprends aujourd’hui la décision de mes parents et médecins.
(...)Afin de commenter ces expériences, si deux de mes hospitalisations étaient injustifié, car comme Le Juge Enrico Forlini l’a mentionné: être atteint de maladie mentale n’est pas une raison suffisante pour la gardé en établissement, eh bien, combien de gens sont évalués par les Psy en raison de leur historique, et non au moment des évènements. Et cela ne s’arrête pas là: Combien de patients vivent des injustices qui les affectent considérablement mais qui ne pourront jamais défendre ou avoir un baume ou quelqu’un pour les croire, et qui viveront avec cela en cachette, avec tristesse ou colère?

Et ça, c’est sans parler des évaluations bidons de Psychiatres. Pardonnez-moi mais je dois ajouter que sur 7 évaluations que j’ai subi, selon mon jugement de schizo, certe, 2 étaient fausses et bafoués, 4 étaient convenables et 1 dont j’ai des doutes. Combien de patient sans défense font faces à des évaluations bâclés? Qui pourra les protéger? Ça prend nécessairement un expert pour juger d’une évaluation de manière crédible... En plus, être accompagné d’une Infirmière ou Travailleuse Sociale n’est pas suffisament, voyons, vous pensez vraiment qu’elles vont osés mettre en péril le gagne pain de leur famille pour défendre un “fou”? Même les Avocats et Juges, ils hésitent fortement à donner raison à des malades psychiques par rapport aux Dr. .... Oui, à la fois, c’est compréhensible, je sais.
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