TABAGISME; INTERVENTIONS PSYCHOCIALES, INSUFFISANCES GOUVERNEMENTALES ET POTENTIELLES SOLUTIONS



Voici une partie de mon travail en psychologie de la santé. Il est important de préciser que vous avez le droit de vous en inspirer pour un travail, cependant de copier-coller mon texte est strictement interdit. Trouvez vos propres idées, vous n'en serez que plus fière.

TABAGISME : INTERVENTIONS PSYCHOSOCIALES POPULAIRES AU QUÉBEC CONTRE L’USAGE DU TABAC

Le tabagisme est une importante menace pour la santé publique. Afin de contrer ce problème, le Québec a mis en place diverses méthodes pour un environnement sans fumée. Parmi celles-ci, mentionnons les campagnes de sensibilisation, les pictogrammes sur les produits tabagiques ainsi que la règlementation et les amendes entourant l’industrie du tabac.

Premièrement, en ce qui concerne les campagnes de sensibilisation, voici un exemple : En mars 2016, la campagne de prévention:
« Fumer, c’est pas attirant » voit le jour. Celle-ci mise sur la dénormalisation et les conséquences sociales du tabagisme. Pour faire connaître son message, elle diffusait deux brèves annonces sur les chaînes télévisées francophones, partageait du contenu en ligne et avait déjà sa chaîne Facebook « Y’a rien de plus dégueu ». Le groupe visé était les jeunes de 11 à 14ans. Cette campagne utilisait des images et courts-métrages pour faire valoir l’odeur de la cigarette comme dégoûtante et repoussante ainsi que menant à l’exclusion sociale.

*-Réf.A-01.

Une seconde intervention initiée en 2001 par le gouvernement du Canada contre le tabagisme est l’inauguration des pictogrammes sur les paquets de cigarettes. À l’heure

actuelle, il est toujours interdit de vendre des produits du tabac sans que ceux-ci affichent des mises en garde concernant leurs méfaits. Des images, par exemple, de sérieux cancer de la bouche, de pompe cardiaque gravement malade, de résultats d’une trachéotomie ou de présentation de fumée gazeuse et nocive. Ces mises en garde illustrées sont toutes accompagnées d’un court message résumant les dangers de la cigarette : Causant de maintes pathologies, les aggravant et pouvant mener à la mort. Ces affichages visent à susciter de la crainte et faire connaître de tristes réalités à

l’égard des habitudes tabagiques, décourageant ainsi la population de s’y adonner.

*-Réf.A-02.

Troisième mesure prise par le gouvernement provincial dans sa lutte contre l’usage du tabac, et de la cigarette électronique, est l’établissement d’une loi visant à prévenir l’initiation au tabac, à protéger la population des dangers de la fumée et à favoriser l’abandon du tabac. Les interdictions concernant la population se résument ainsi : interdit pour un mineur d’acheter des produits du tabac, ni même pour un adulte d’en acheter pour un mineur et celui qui fume dans un lieu où cela n’est pas permis s’expose à une amende de 250$ à 1500$. À cet effet, divers lieux publics et terrains extérieurs sont touchés par cette réglementation.
Puis, la loi encadre également les commerces, les fabricants et les distributeurs de produits tabagiques. Parmi les interdictions principales se trouvent : Ne pas fabriquer ou vendre des produits du tabac non-conforme à la loi et il est strictement interdit de faire la promotion du tabac (sauf si autorisée par la loi). Si une infraction est commise à l’endroit de ces deux règlements, une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 000$ et un maximum de deux ans d’emprisonnement pourraient alors être ordonnés. *-Réf.A-03.

TABAGISME : INSUFFISANCES DES MESURES DU GOUVERNEMENT À L’INSTAR DE SA LUTTLE CONTRE LA CIGARETTE ET SES DÉRIVÉES
 

Bien que le gouvernement a pris diverses mesures pour décourager les adolescents et adultes à commencer à fumer et/ou à maintenir cette habitude, celles-ci sont globales et cherchent à influencer des masses de gens. Il devrait y avoir aussi à leur porté des interventions davantage ciblées et conçues de manière individuelle ou pour de petits groupes d’individus ayant des caractéristiques similaires.

Ensuite, de nombreuses campagnes de sensibilisation stigmatisent les fumeurs et leur donnent une image négative. On peut donc se questionner sur l’éthique entourant les méthodes utilisées par le gouvernement dans sa lutte contre le tabagisme. Si d’une part, dénormaliser la dépendance au tabac contribue à éloigner la population de cette pratique, elle renforce à la fois les inégalités sociales et de santé. Effectivement, les gens portant une étiquette stigmatisante sont sujets à de la réprobation, d’être associés à des stéréotypes négatifs, de vivre de l’isolement, d’être exploités et d’être opprimés. Il s’exerce une distanciation entre le stigmatisé et la population, d’où là des exclusions sociales qui peuvent apparaître.
Mis à part le renforcement des inégalités sociales, les stéréotypes dévalorisants affectent l’estime de soi, le bien-être et l’insertion sociale du stigmatisé. *-Réf.A-04.


ADDICTION ET USAGE DU TABAC : COMBATTRE LE PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE PAR DE NOUVELLES STRATÉGIES PROMETTEUSES

Première stratégie ; Des solutions efficaces contre les messages stigmatisant et les stéréotypes négatifs afin de diminuer les inégalités sociales est de faire connaître de manière objective les faits, de remettre en question les informations véhiculées concernant un statut négativement critiqué, d’être naturellement optimiste (voir les qualités de la personne par exemple), de soutenir les gens et de sensibiliser sur la dépendance addictive et les dangers de la cigarette. *-Réf.A-05.

Deuxième stratégie; La théorie cognitive de l’efficacité personnelle perçue met de l’avant l’importance que l’individu se croit capable d’arriver à accomplir son objectif. Ce modèle explique que si un individu veut et croit utile de modifier un comportement, mais ne s’estime pas dans la capacité d’y arriver, les chances qu’il mobilise toutes ses énergies en vertu de ce but, et qu’il réussisse, s’en trouve alors largement diminuées.
Les interventions ciblées devraient entre autres misées sur renforcir l’estime de soi et l’efficacité personnelle perçue de ses participants. *-Réf.A-06.

Puis finalement, selon une étude (*-Réf.A-07.01.), la consommation de drogues licites et illicites à l’adolescence est influencée par l’ambiance familiale dans laquelle le jeune évolue. D’après une autre étude (*-Réf.A-07.02.), les interventions à domicile représentent une manière efficace d’évaluer une situation dans
« son milieu naturel ». Donc, un professionnel, exemple un psychologue, peut se présenter au domicile s’il a des raisons de croire qu’il y a dysfonction dans un milieu familial. Et bien sûr, s’il en a le consentement de la famille de l’adolescent. Au départ les rencontres ont comme utilité d’évaluer la dynamique psychosociale, et ensuite vient la phase d’interventions concrètes pour renforcir les liens familiaux. *-Réf.A-07.


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À VENIR. 

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