TOXICOMANIE; L'OPINION PUBLIC EST DANS L'ERREUR ET LES CENTRES DE RÉHABILITATION CONTINUENT D'ÉCHOUER LAMENTABLEMENT


Texte d'Éthique et d'Opinion, Également Écrit en Janvier 2021, pour ma page professionnelle Fb: Convention Liberté 101. 

TOXICOMANIE;
L'OPINION PUBLIC EST DANS L'ERREUR ET LES CENTRES DE RÉHABILITATION CONTINUENT D'ÉCHOUER LAMENTABLEMENT
La dépendance aux drogues est un sujet qui choquent toujours à ce jour un nombre important d'individus.
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Chez une part de la population, lorsqu'ils pensent à un toxicomane, ils ressentent un fort dégoue à son égard et le condamnent à ne pas pouvoir réussir quoi que ce soit.
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Cette forte stigmatisation, toujours d'actualité, est à mon avis une erreur collective dans notre société et s'avère être une nuisance dans le traitement de la toxicomanie.
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D'abord, nombreux sont les consommateurs de substances psychoactives de rue qui ressentent une profonde honte d'être des toxicomanes. Le plus souvent, ce sera l'une des raisons pourquoi ils chercheront à arrêter: Chose qui s'avère dans beaucoup de cas spontanément impossible ou difficilement accessible. Ce qui génère alors une opinion très péjorative d'eux-mêmes et qui nécessairement est indissociable d'une grande souffrance puisque leur propre image se voit référer, perçue socialement, comme horrifiante et sans avenir. Ils ressentent une forme de confusion concernant leur identité car leur incapacité à mettre terme à leur addiction malgré leurs fortes convictions les mène à abaisser l'estime qu'ils se font d'eux-même et peut même crée des sentiments de colère vis-à-vis leur propre personne, mais aussi leurs proches et la société. La honte qui accompagne leur dépendance apporte un lot important de souffrances.
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Ensuite, ces grandes souffrances, pour la même raison que celle mentionnée au premier point, ne pourront plus ou moins être partagées en raison de la Honte + Critiques Sociales Hautement Condamnante + Exclusion Associées. Donc, l'individu ressent de la douleur psychique et ne peut pas partager son mal à cause de l'opinion public, ce qui augmente leur détresse.
En troisième lieu, cette dénonciation du doigt des toxicomanes, et le rejet qu'en fait la société, à potentiellement et fortement influencer l'objectif -qui m'apparaît comme inadapté et inadéquat- des centres de réhadaptation en toxicomanie. Cet objectif est de complètement sectionner le lien qu'entretient le consommateur avec la drogue. Cela est habituellement trop radical à mon avis et ne résolut pas nécessairement les problématiques plus accessiblement solvables. C'est-à-dire que l'on pourrait plutôt travailler par exemple la gestion des affectes problématiques, destructeurs, désagréables (comme développer un contrôle sur ses émotions de colère) et une rééducation des comportements les plus dangereux que le sujet fait preuve sur la consommation. Au lieu de cela, on s'obstine à ce que le sujet quitte complètement sa consommation ce qui s'avère dans une proportion considérable de cas comme étant contre-productif sur sa santé psychologique voir trop souvent, inefficace. Le sujet fait de multitude de rechutes, il a honte de consommer et n'a pas appris à gérer les aspects les plus problématiques de son état sur l'influence car le fameux centre de réhabilitation considérait que la seule voie envisageable est/était l'arrêt complet. Ce qui par-ailleurs, crée un sentiment de profond désespoir et d'inacomplicement chez le consommateur en cas de rechute... Rechutes qui se produisent à maintes reprises sur un nombre plus qu'alarmant de toxico.
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La vérité, il faut qu'on se l'admettre: Les Centres de Detoxe échouent trop souvent. Un toxicomane qui veut être traité devrait se voir présenter une variété plus flexibles d'options pour améliorer sa situation. Plus précisément, rendre sa consommation moins déstructive relativement à l'aspect affectif, comportemental et financier. Au lieu de leur m'arteler d'arrêter: Les chances qu'ils retournent vers leur dépendance à suite à d'une thérapie sont considérables, alors pourquoi ne pas miser sur cette statistique et commencer par rendre plus viable la consommation du toxico et de ses proches, avant d'envisager de supprimer complètement cette relation potentiellement toxique. N'y-a-t'il pas au moins une autre solution que la société fait valoir chez les drogués?
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Pour finir, arrêtez de condamner les droguers comme s'ils n'étaient pas des enfants de Dieu. Arrêtez de vouloir à tout prix qu'ils mettent fin à leur consommation. Si l'objectif final du consommateur est d'arrêter la drogue, voyez à cela, mais avant, regardez les problèmes plus graves et imminants qui accompagnent cette dépendance, et essayez de les faire tendre vers mieux.
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Le système n'est pas adapté pour les toxicomanes et ne les aide pas, même leur nuie, et nombre important de gens qui croivent que c'est très bien comme cela.
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En 2021, il serait temps de réinventer votre façon de traiter les drogués, parce que votre idée de leur faire cesser complètement toutes substances illicites et de catégoriser leur dépendance comme le mal incarné... Vous avez juste à regarder dans les faits les statistiques: Centre de Detoxe, vous avez échoué lamentablement et considérablememt. Alors, je propose une solution révolutionnaire: Améliorer la gestion émotionnelle, environo-comportementale, sociale et financière... Améliorer la consommation du consommateur! Rendez-la plus viable, moins dommageable, vous aurez déjà gagné + de terrain.
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Abât La Stigmatisation des Drogué.e.s!
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mc


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